Nigéria | Le rapatriement de fonds hors du Nigéria est-il possible ? (2)
Nigéria | Le rapatriement de fonds hors du Nigéria est-il possible ? (2)

Nigéria | Le rapatriement de fonds hors du Nigéria est-il possible ? (2)

Nigéria | Le rapatriement de fonds hors du Nigéria est-il possible ? (2)

Contribué par CJP Ogugbara, CJP Ogugbara & Co (Avocats Sui Generis), Nigeria.

Autant dire que ce ne sont pas toutes les créances dont le recouvrement est recherché qui sont régies par les politiques et textes législatifs sur la CCI et la TTA. Il y a les dettes qui résultent de simples échanges, de l'importation et de l'exportation de biens et de services entre un vendeur chinois (société ou particulier) et un acheteur nigérian (société ou particulier) ; ou un vendeur chinois (société ou particulier) en Chine et un autre acheteur chinois (société ou particulier) résidant au Nigéria. Dans cette catégorie, il existe des options disponibles pour le créancier, mais il faut veiller à ne pas enfreindre les lois nigérianes sur les infractions de blanchiment d'argent. Certaines de ces options n'ont pas été criminalisées ni considérées comme une menace d'aucune sorte pour le système de régime fiscal nigérian. Un principe de droit international énoncé en l'affaire SS Lotus (France c. Turquie) (Dossier E. c., Rôle XI, Arrêt n° 9 rendu le 7 septembre 1927), par la COUR PERMANENTE DE JUSTICE INTERNATIONALE siégeant en sa douzième (Ordinaire), affirme que : "Les États ont le droit souverain d'agir comme ils le souhaitent, à moins qu'une règle spécifique du droit international n'interdise ce comportement". Au Nigéria, ce principe est étayé par Voir l'article 36 (12) de la Constitution de 1999 telle qu'amendée et FRN c. IFEGWU (2003) 15 NWLR (Pt. 842) 113, selon lequel ce qui n'est pas interdit est autorisé, dire que « ce que la loi n'a pas criminalisé ne peut être criminalisé par aucune institution, y compris la Cour.

Tout d'abord, le créancier peut explorer la route du Bureau de Change et d'autres guichets du marché noir. L'inconvénient majeur est que le taux de change est basé sur les prix du marché noir. La deuxième option est le réinvestissement dans tout portefeuille d'investissement au nom du créancier et même détenu en fiducie pour le créancier par le cabinet d'avocats. Lorsque des dettes sont recouvrées pour un créancier, celui-ci peut réinvestir le fonds dans des actions, des prises de participation et des prêts à des entreprises locales. La troisième option pourrait consister à rediriger les fonds vers l'importation de matières premières, de biens et d'autres services du Nigéria vers la Chine. Dans le cadre de cette option, le créancier peut rechercher des opportunités d'échange avec des importateurs chinois locaux du Nigeria. Outre les options ci-dessus, le créancier peut rechercher un titulaire de certificat d'importation de capitaux (CCI) en Chine et avoir un contrat de transfert, de cession, d'acquisition ou de fusion d'investissements. Dans ce cas, le créancier bien que n'étant pas le cédant du fonds d'investissement initial soutenu par la CCI, peut néanmoins être le bénéficiaire d'un fonds couvert dont la CCI a demandé le rapatriement. Il faut préciser que dans cette situation, les parties elles-mêmes ou par l'intermédiaire de leur représentant s'adresseraient à un Concessionnaire Agréé de la CCI pour présenter la preuve du transfert, de la fusion, de la cession, etc. de l'investissement. pour une interface avec la CBN en tant que régulateur afin d'obtenir une approbation pour l'arrangement. C'est l'opinion de cet auteur que la redirection vers l'importation de matières premières du Nigeria vers la Chine est l'ultime et la meilleure option.

Contributeur : CJP Ogugbara

Agence/Cabinet : CJP Ogugbara & Co (Sui Generis Avocats)(Anglais)

Position/Titre : Partenaire fondateur

Pays: Nigéria

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Ce billet est une contribution de CJP Ogugbara & Co (Sui Generis Avocats). Fondée en 2014 en tant que société de partenariat au Nigeria, CJP Ogugbara & Co a travaillé et s'est engagée dans la gestion des litiges, les litiges et l'arbitrage, la pratique commerciale : conseil en immobilier et en investissement, la pratique fiscale et le conseil en énergie. Outre les domaines de pratique de base, ils facilitent et étendent également la pratique au développement des entreprises et des intérêts des entreprises des clients, en particulier lorsqu'ils s'appliquent à l'économie nigériane et au cercle d'investissement.

Photo par Olumide Bamgbelu on Unsplash

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